07/01/2014
KAESHI WAZA
Voilà un moment que je voulais faire un article sur ce sujet.
En consultant le web, je suis tombé sur plusieurs articles très intéressants que je vous fais partager.
Le but de ce blog étant plus de susciter une envie d'aller plus loin dans la recherche d'informations, souvent je lance un sujet avec des liens, et à vous de vous faire votre propre opinion !
Voilà aussi pourquoi, pour l'instant, il n'y a pas de possibilité de déposer des commentaires.
Écrire sur un sujet demande un investissement énorme, alors je préfère vous faire partager ceux-ci, qui sont nettement plus brillants que ceux que je pourrais vous proposer.
Le premier article :
Kaeshi Waza : de la contre-technique au retournement-technique
est tiré du site d'Alexandre Grzeg, plusieurs fois mentionné dans ce blog.
06/01/2014
CONTES ET RECITS DES ARTS MARTIAUX (Albin Michel 1981) #9
Le champion et le Maître
Umedzu était un champion d'escrime dans sa province. Apprenant que le célèbre Maître Toda Seigen était de passage dans la ville où il enseignait, Umedzu fut impatient de se mesurer à lui.
Quand on demanda à Seigen s'il relevait le défi que lui lançait le champion provincial, il répondit : "Il n'en est pas question. Je ne vois aucune raison de me battre avec cet homme, n'ayant rien à prouver. Répondez-lui qu'un combat de sabre se déroule entre la vie et la mort et que je ne puis accepter à la légère d'en assumer les risques."
Prenant cette réponse pour une excuse de la part de Seigen, qui craignait apparemment d'être vaincu et de perdre sa réputation, Umedzu fit connaître publiquement le refus du Maître et n'hésita pas à le traiter de lâche.
Le seigneur de la province eut vent de l'affaire et s'y intéressa vivement car il était lui-même passionné d'escrime. Il fit porter un message à Seigen dans lequel il le priait courtoisement d'accepter la rencontre. Celui-ci refusa de répondre. La requête fut renouvelée trois fois et le ton devenait de plus en plus insistant.
Seigen ne pouvait refuser plus longtemps car sinon il enfreignait les règles et obligations du samouraï, qui doit obéissance aux autorités féodales. Il se résolut donc à combattre Umedzu.
L'arbitre, le lieu et la date de la rencontre furent alors rapidement choisis.
Décidé à mettre toutes les chances de son côté, Umedzu se rendit en toute hâte dans un sanctuaire Shinto. Il y passa trois jours et trois nuits de suite à pratiquer un rite religieux de purification, cela afin de se préparer au combat et de se concilier les dieux.
Quelqu'un raconta à Seigen tous les détails de la préparation de son adversaire et il lui suggéra d'en faire autant. Mais le Maître sourit tranquillement et déclara : "Je tente à chaque instant de cultiver dans mon cœur la sincérité et l'harmonie intérieure. Ce n'est pas quelque chose que les dieux pourront me donner en des moments critiques."
Comme cela avait été fixé, les deux combattants étaient au rendez-vous.
Le seigneur provincial s'était déplacé en personne avec une grande partie de sa suite pour assister à cette rencontre tant attendue.
Accompagné par une foule d'élèves et d'admirateurs, Umedzu portait un bokken, un sabre de bois de plus d'un mètre de long. Seigen quant à lui, tenait un bâton qui faisait à peine quarante centimètres.
Voyant cela, Umedzu s'adressa à l'arbitre pour exiger que son adversaire ait lui aussi un bokken réglementaire. Il ne voulait pas que sa victoire soit attribuée à l'arme ridicule de Seigen !
La réclamation fut transmise à ce dernier qui refusa en répondant qu'il se contenterait de son bout de bois. L'arbitre décida finalement que chacun garderait son arme respective.
Umedzu s'élança furieusement dans la bataille par des attaques vigoureuses et répétées. Telle une bête féroce, il bondissait et rugissait. Son arme s'abattait avec une précision redoutable et fauchait avec une vitesse prodigieuse.
Presque nonchalant, le Maître Seigen évitait chaque coup avec la souplesse et la grâce d'un chat. Son regard complètement indifférent ne quittait pas les yeux de l'adversaire, son propre corps parfaitement détendu paraissait jouer, danser avec le sabre qui le frôlait d'une façon inquiétante.
Umedzu, hors de lui, manœuvrait son bokken de toutes ses forces et rageait de frapper dans le vide.
Ce fascinant ballet ne dura pourtant pas longtemps. Tout à coup, sans que l'on sache pourquoi, le champion s'immobilisa. Une douleur intense se lisait sur son visage. Le petit bâton du Maître l'avait certainement touché mais personne n'aurait su dire où.
Seigen en profita alors pour saisir le bokken de son adversaire. L'ayant jeté au loin, il s'apprêtait à quitter l'aire du combat en y laissant Umedzu seul avec sa cuisante défaite.
Mais celui-ci, dans un accès de rage, dégaina le poignard qu'il avait gardé à la ceinture et se rua sur le Maître.
Dans un mouvement à peine perceptible, le petit bâton de Seigen siffla dans l'air.
Il frappa de nouveau mais cette fois, Umedzu s'écroula de tout son poids.
01:32 Publié dans Blog, histoires | Lien permanent | Imprimer |
Facebook |
05/01/2014
HANG
A Noel,j'ai vu un instrument très étrange ,mon frère et ma belle soeur avaient offert ce dernier à mon neveu Anael...je vous le fais découvrir
Le Hang est un instrument de musique acoustique de la famille des percussions (idiophones) dont le son est produit par le matériau de l'instrument lui-même, inventé par Felix Rohner et Sabina Schärer à Berne en Suisse en 2000.
C'est donc un instrument très récent et pourtant qui paraît avoir une longue existence tant les sons sont harmonieux et spaciaux et que son aspect est à la fois rustique et futuriste. Il n'existe que peu d'instruments car la fabrication, très longue, dure plus d'un an voir deux maintenant en Suisse.Celui que j'ai vu , venait de France d'un luthier dans le haut Var à Entrecasteaux .
La partie supérieure du hang est appelée le « Ding » ; une multitude de sons peuvent être produits selon le contact que l'on a avec l'instrument, percussions, effleurements, glissements... Les notes se répartissent sur le pourtour du Ding. Plusieurs harmoniques sont accessibles pour chaque note selon le degré de maîtrise.
La partie inférieure de l'instrument est, elle, appelée le « Gu » ; elle est essentiellement constituée d'une surface lisse avec un trou rond en son centre, ce qui permet une résonance. L'ocarina est également bâti sur ce principe
Malgré son aspect rustique, le Hang ne doit pas recevoir de choc, ni être exposé à trop de chaleur.
04/01/2014
YOSHIMITSU YAMADA
Yoshimitsu Yamada est né à Tokyo en 1938. Il a commencé l'Aïkido en 1955, à l'âge de 17 ans.
Son père a été élevé par la famille de Tadashi Abe, c'est pour cela que l'on dit souvent que son oncle été Tadashi Abe. Pendant la guerre, il partit en Corée avec la famille de Tadashi qui y développa un commerce dans une entreprise minière jusqu'à la fin du conflit.
La première fois qu'il vit O Senseï, ce fut pour une démonstration et il fut très impressionné. O Senseï avait été invité par le père de Tadashi, qui, en quelque sorte, était un mécène.
Il est entré à l'Hombu Dojo comme uchi deshi, grâce à une lettre d'introduction de son oncle Tadashi Abe. Nobuyoshi TAMURA et Sadateru ARIKAWA étaient déjà là. La vie au quotidien n'était pas facile au Hombu Dojo, en cette période d'après-guerre : pas de chauffage, nourriture restreinte...
Seiichi Sugano, Nobuyoshi Tamura, Yoshimitsu Yamada, fellow uchideshi at the Aïkikaï Hombu Dojo c. 1960
A l'époque, le Doshu Kisshomaru UESHIBA, Koichi TOHEI étaient les principaux instructeurs, également avec Kisaburo OSAWA, Hiroshi TADA, Seigo YAMAGUCHI ou encore Kenji TOMIKI.
Après quelques années, il fut désigné pour enseigner aux soldats américains. Il aimait la culture américaine, et ayant appris l'anglais en parlant avec les enfants américains des bases proches de chez lui quand il était enfant, naturellement ce fut lui qui fut choisi pour ce travail.
Il rêvait de partir pour Paris, pour continuer le travail de son oncle, mais finalement, il partit aux États-Unis en 1964 pour faire une démonstration d'Aïkido à l’exposition universelle de New York. Initialement, Kochi Tohei devait faire ce voyage, mais au dernier moment, il eut un contretemps et fut remplacé par Yoshimitsu Yamada.
A l'époque, bien que l'Aïkikaï originel de New York ait été fondé en 1961 et dirigé par Yasuo Ohara, Yamada devint l'instructeur en chef de l’Aïkikaï de New York. Les débuts furent difficiles, mais les années passant, l'Aïkido se développa.
Yamada se rendait chaque semaine à Boston, et souvent à Philadelphie.
En 1966 Mitsunari Kanai prit en charge le petit groupe de Boston. Il décéda en 2004.
Au fil du temps, les étudiants de Yamada ont évolué au point d'avoir leurs propres élèves et ont atteint des niveaux très élevés.
En 1988, Yamada a invité Seiichi Sugano à rejoindre le dojo, ce qui en faisait l'un des rares dojos en dehors du Japon avec deux 8ème dan Shihan en résidence, jusqu'au décès de Seiichi Sugano en août 2010.
Yamada est président de la Fédération d'Aïkido des États-Unis et président de la Fédération d'Aïkido d'Amérique Latine. En Janvier 2011, Yamada a accepté l'invitation à devenir le patron de l'Aïkikaï d'Australie.
Yamada Senseï n'a rien contre les armes mais ne les enseigne pas. Il laisse ce soin à d'autres.
Depuis la disparition de Tamura Senseï et Sugano Senseï, Maître Yamada continue d'assurer le stage de Lesneven, en Bretagne, qui aura lieu cette année du 12 au 20 juillet 2014.
lire ces interviews :
ou ceux-ci par léo tamaki sur son site budo no nayami
interview Yamada Yoshimitsu, l'homme libre
ou
Yamada Yoshimitsu shihan au Shumeïkan, Bras
07:46 Publié dans articles, Blog, liens, MAITRES & HAUTS GRADES, videos | Lien permanent | Imprimer |
Facebook |
02/01/2014
AÏKI JINJA
Aïki Jinja est un sanctuaire shinto situé à Iwama au Japon, dédié à l'aïkido et construit par le fondateur de ce dernier, Morihei Ueshiba. Ce sanctuaire est lié à un dojo où enseigna le fondateur et où se pratique encore l’aïkido. Morihiro Saito en hérita la garde après la mort de Ueshiba. À la mort de Saito, l'Aïkikaï choisit de retirer la garde de l'Aïki Jinja à Hitohiro Saito, fils de Morihiro Saito.
LIRE CET ARTICLE POUR PLUS D'INFOS
Iwama, la Mecque de l’Aïkido
article écrit par Daniel TOUTAIN - 6th Dan Aïkikaï
31/12/2013
A VOIR ET A ECOUTER !
23/12/2013
BONNES FETES DE FIN D'ANNEE
L'Harmonie
chouwa
En cette fin d'année, mes pensées vous accompagnent afin que ce kanji, symbolisant l'harmonie, puise en chacun de nous cette parcelle de lumière qui ne demande qu'à s'ouvrir au monde et à irradier des uns aux autres.
Aussi bien dans notre pratique (ce qui est déjà ardu) qu'au quotidien qui nous teste continuellement et vers lequel nous ne portons pas toujours autant d'attentions de progression.
BONNES FÊTES DE FIN D’ANNÉE !!!
REPRISE OFFICIELLE DES COURS :
LUNDI 6 JANVIER 2014 à 18 h.
Le blog sera alimenté pendant les vacances sauf pour les réveillons.
02:39 Publié dans Blog, INFO SUR LE CLUB | Lien permanent | Imprimer |
Facebook |
22/12/2013
TABOU (GOHATTO), un film d'Oshima - 1999.
Tabou ou Gohatto (御法度?), est un film japonais réalisé par Nagisa Oshima, sorti en 1999.
Il traite de la vie dans une milice de samouraïs, Shinsen Gumi, à la fin du XIXe siècle (vers la fin du shogunat en 1865) et, plus précisément, de la question de l'homosexualité dans le milieu relativement fermé de cette académie.
La musique, intrigante et pesante, accompagne ce policier au temps des samouraïs.
extrait 1
extrait 2
extrait 3
20/12/2013
TAMURA SENSEÏ
10:16 Publié dans articles, Blog, MAITRES & HAUTS GRADES, videos | Lien permanent | Imprimer |
Facebook |
18/12/2013
TOMIKI KENJI
Tomiki Kenji est né le 15 Mars 1900 dans la préfecture d'Akita , située au nord-Ouest de l'île de Honshū, au Japon.
Il a commencé les arts martiaux par le judo à l'âge de 10 ans. Il a rencontré Jigoro Kano,le fondateur du Judo Kodokan en 1920, lorsqu'il était 4°dan de Judo. Le jeune Tomiki a été très marqué par la pensée de Jigoro Kano, qui voyait le Judo comme une "auto-amélioration" et une éducation sanitaire.
C'est en 1926 qu'il rencontra pour la première fois Morihei Ueshiba à Tokyo. Il adhéra immédiatement à son art et fut impressionné par la maîtrise des techniques de Jujitsu d'O Senseï.
En parallèle avec des études universitaires, il étudia avec Morihei Ueshiba. Il trouvait que l'art d'O Senseï était un complément indispensable à sa recherche en Judo.
Il devint professeur de collège et, entre 1931 et 1934, il passait son été et les vacances d'hiver à étudier au Kobukan à Tokyo avec Ueshiba Senseï. Il démissionna de son poste d'enseignant en 1934 et se rapprocha du kobukan.
Il participa à la préparation du manuscrit «Budo Renshu", manuel des techniques d'O Senseï.
Tomiki a rencontré Jigoro Kano pour la dernière fois en 1936 avant de partir pour la Mandchourie. Lors de cette réunion, Kano a encouragé Tomiki à poursuivre ses études d'Aïkijujitsu , car il avait une très haute estime de Morihei Ueshiba. Jigoro Kano a d'ailleurs envoyé plusieurs de ses élèves avancés étudier avec O Senseï. Le plus connu était Minoru Mochizuki en 1930.
En Mandchourie, en mars 1936, il devint instructeur et enseigna à l'armée puis en 1938 à l'université en remplacement de Rinjiro Shirata, l'un des meilleurs élèves d'avant-guerre de Ueshiba, qui dut s'enrôler dans l'armée japonaise en 1937. Shigemi Yonekawa, un autre étudiant avancé de Morihei Ueshiba l'aida dans sa tâche pour un temps.
Kenji Tomiki avec Senseï Morihei Ueshiba à Kenkoku University (Manchourie) en 1942
Grâce aux efforts de Tomiki, l'Aikibudo devint une matière obligatoire pour les étudiants de Judo et de Kendo. Hideo Oba fut un de ses proches pour l'aider dans la formation de personnel enseignant.
O Senseï fit des voyages réguliers en Mandchourie à cette période et Tomiki Kenji fit des progrès importants. Il mit en place sa théorie du Judo Complet en associant le" kumi de judo" (JUDO PRISES) correspondant au Kodokan Judo et "Hanare de Judo" (Judo séparés) correspondant à l'Aïkido.
Morihei Ueshiba adopta le classement dan à cette époque et Tomiki fut nommé 8° Dan en 1940.
A la fin de la guerre, Tomiki fut fait prisonnier et se retrouva dans un camp en Sibérie. Il fut libéré après trois ans et revint au Japon en 1948.
Il rejoignit l'université de Waseda en 1949 pour y enseigner le judo et enseigna également une fois par mois à l'Hombu Dojo Aïkikaï jusqu'en 1950.
Il développa un système de compétition pour l’Aïkido.
En 1964, il fut promu 8ème Dan en Judo .
En 1967, il ouvrit le Dojo Shodokan.
Il voyagea pour développer son style aux États-Unis, en Australie, au Royaume-Uni…
En 1970, il partit en retraite et organisa le premier Tournoi National Japonais d’Aïkido.
En 1974, il fonda la "Japan Aikido Association".
En 1975, il devint le Vice-président du Nippon Budo Gakkai.
En 1976, le nouveau centre Shodokan et dojo principal de la J.A.A. ouvrit à Osaka, il en fut le directeur.
Kenji Tomiki décéda le 25 décembre 1979.
TOMIKI AÏKIDO :
KORYU NO KATA, RANDORI NO KATA, KAKARI GEIKO,
HIKITATE GEIKO, RANDORI GEIKO
04:26 Publié dans articles, liens, MAITRES & HAUTS GRADES, videos | Lien permanent | Imprimer |
Facebook |